18h00 ▪
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Luc Jose A.
Depuis que la SEC durcit le ton contre les firmes cryptos, l’environnement des affaires s’est significativement dégradé pour ces dernières. Nombre d’entre elles évoquent des envies de départ du pays. À défaut, elles recentrent, de manière stratégique, leurs opérations.
Le Royaume-Uni : cible privilégiée pour les opérations de Binance
Le temps est chaud pour Binance aux États-Unis. Ayant déjà perdu son hégémonie au premier trimestre, la compagnie doit se coltiner des poursuites judiciaires. La situation est telle que d’aucuns se demandent s’il faut fuir la compagnie.
Consciente de la situation, la plateforme envisage de se réorienter ailleurs. Selon les informations qui ont filtré mercredi 10 mai, le Royaume-Uni serait la destination ciblée par l’exchange. Et Binance compte bien suivre les règles pour s’y établir.
Les raisons de ce choix semblent évidentes : la réglementation crypto progresse dans le pays, contrairement aux États-Unis. Patrick Hillmann, directeur de la stratégie de Binance, a particulièrement souligné ce fait.
En effet, à l’occasion de la Crypto and Digital Assets Summit du Financial Times, le responsable a fustigé cette dynamique américaine. Pour lui, les efforts de régulation des États-Unis « ont été très déroutants au cours des six derniers mois ».
La situation est confirmée par des faits. Par exemple, Coinbase subit également les foudres des régulateurs. Comme Binance, l’exchange a également évoqué des plans de réorientation de ses activités en dehors des États-Unis. Ceci, pour les mêmes motifs.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni ambitionne d’être « compétitif pour la finance durable ». Un projet ambitieux qui intègre les cryptos et qui de fait rend le pays attractif pour des firmes comme Binance.
Récemment, Changpeng Zhao, le PDG de l’exchange s’est félicité des avancées britanniques en matière de réglementation. Ceci, alors même que la filiale britannique de la plateforme est interdite d’activité depuis 2021. Peu importe. Cela ne change pas l’avis du PDG.
« L’introduction de pratiques formelles d’admission réglementaire, parallèlement à une plus grande surveillance du marché et à la réglementation en général, aidera à réduire les mauvais acteurs », a posté le responsable sur son compte Twitter.
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Luc Jose A.
Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d’une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j’ai rejoint l’aventure Cointribune en 2019.
Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l’économie, j’ai pris l’engagement de sensibiliser et d’informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu’elle offre. Je m’efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l’actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.
Auteur : Luc Jose A.
Source : www.cointribune.com