Nul ne peut le nier, l’année 2022 a levé le voile sur l’imprudence des banques commerciales et l’impuissance des banques centrales. Cependant, elle nous a aussi appris que Bitcoin (BTC), la première cryptomonnaie au monde, est là pour durer.
14 ans après son lancement, Bitcoin est devenu un adversaire redoutable pour les acteurs de la finance traditionnelle. Sa nature décentralisée et ses solides performances ont séduit des investisseurs des quatre coins du monde. Et même après un an de 🐻 bear market, la première cryptomonnaie au monde tient toujours ses promesses.
Quoi qu’on en dise, Bitcoin reste 😈 la bête noire des banques. Après avoir dévoilé au grand jour les lacunes du système financier traditionnel, la petite pièce orange a poussé certains investisseurs à revoir la définition de l’argent et à explorer des solutions alternatives aux mastodontes bancaires.
Bitcoin vs Monnaies fiat : le fossé est énorme
Entre l’inflation, les crises économiques et l’ingérence politique, les monnaies fiduciaires sont confrontées à de nombreux obstacles. Par exemple, le dollar américain a connu une baisse fulgurante de son pouvoir d’achat au cours de la dernière décennie. En revanche, le cours de Bitcoin est passé de quelques centimes en 2010 à plus de 68 000 $ en 2021.
Les actifs traditionnels comme les actions, les obligations, l’or et l’immobilier ont toujours été considérés comme des valeurs refuges. Cependant, la performance de BTC a largement surpassé ces actifs au cours de la dernière décennie. Alors que le potentiel de Bitcoin n’est plus à démontrer, il est temps pour les gouvernements de passer à une nouvelle ère de la finance et de redéfinir le concept de la valeur et de l’investissement.
Source : Visual Capitalist
Le côté obscur de la finance centralisée
Les banques centrales et les gouvernements sont extrêmement fragilisés par les problèmes de corruption et de mauvaise gestion. En revanche, Bitcoin est entièrement décentralisé, ce qui signifie que toutes ses transactions peuvent être suivies et vérifiées par tout un chacun.
Bien qu’aucun système ne soit à l’abri des mauvais acteurs, la structure décentralisée de Bitcoin réduit le potentiel de corruption. Son réseau repose sur une technologie cryptographique et des ⚙️ mécanismes de consensus, ce qui garantit que les participants respectent les règles, même quand ils n’en veulent pas.
Cependant, afin de mieux tirer parti du potentiel de Bitcoin, nous devons apprendre des erreurs de la finance traditionnelle. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons comprendre les forces motrices derrière l’adoption des monnaies numériques décentralisées, comme Bitcoin.
L’inflation et la dépréciation des monnaies fiduciaires
Les monnaies fiduciaires ont toujours joué un rôle clé dans le financement des guerres. En effet, les gouvernements ont souvent recours à l’émission monétaire pour financer les attaques militaires, ce qui entraîne la dépréciation de leurs monnaies. Cette dépréciation enrichit les banques centrales au détriment des citoyens, dont le pouvoir d’achat diminue.
Par exemple, pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, de nombreux pays, dont les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ont atteint des taux d’inflation extrêmement élevés. Et pour cause, leurs émissions massives de billets de banque pour financer la guerre. Dans des cas plus extrêmes, comme la République de Weimar au début des années 1920 ou le Zimbabwe à la fin des années 2000, l’hyperinflation a entraîné des conséquences économiques dévastatrices pour les citoyens.
La nature décentralisée et l’offre limitée de Bitcoin en font une solution idéale à cette spirale inflationniste. En tant que monnaie déflationniste, BTC n’est pas soumis aux caprices d’une autorité centrale qui peut émettre des billets comme bon lui semble. Par conséquent, BTC est protégé de tout risque d’inflation.
Bitcoin vs Banques centrales : un duel sans fin
C’est indéniable, la plupart des banques centrales tentent de mettre des bâtons dans les roues de Bitcoin. Réglementations arbitraires, décisions imprévisibles et coups de filets contre les entreprises crypto…pour les banques, tous les moyens sont permis pour freiner la croissance de Bitcoin. Malgré les obstacles, la cryptomonnaie de 👤 Satoshi Nakamoto fait preuve d’une résilience inégalable.
Certains gouvernements ont même lancé leurs propres 💲 monnaies numériques de banques centrales (CBDC). Bien évidemment, ces CBDC sont loin d’être décentralisées, car elles sont entièrement contrôlées par les banques centrales.
Bitcoin : bien plus qu’un moyen de paiement
L’offre limitée de Bitcoin et sa résistance à la censure en font un actif précieux. De même, sa nature décentralisée et sa sécurité permettent aux utilisateurs d’effectuer des transactions confidentielles et sans interférence. Pour certains, Bitcoin ne représente pas une simple monnaie, mais plutôt une expression de liberté.
Alors que le paysage financier mondial évolue à grande vitesse, le rôle de Bitcoin devient de plus en plus évident. Sa structure décentralisée et la liberté qu’il offre en font une alternative parfaite au système actuel, en particulier pour les utilisateurs soucieux de la confidentialité et de la liberté.
Qui soutient Bitcoin ?
Heureusement, Bitcoin a bien plus de partisans que de détracteurs. Parmi les fervents défenseurs de BTC, on peut citer :
Michael Saylor, le PDG de MicroStrategy, a toujours plaidé pour l’adoption de Biton. Sous sa direction, MicroStrategy 💵 a investi des millions de dollars dans BTC, le considérant comme une réserve de valeur et une protection contre l’inflation.
Erik Voorhees, le fondateur et PDG de ShapeShift, est depuis longtemps un fervent défenseur de Bitcoin. Selon lui, les cryptomonnaies ont le potentiel de transformer le système financier et d’offrir plus de confidentialité et d’autonomie à leur utilisateurs.
Max Keiser, expert en finance et ancien animateur de l’émission “Keiser report”, a été l’un des premiers à saisir le potentiel de Bitcoin. D’après lui, la première cryptomonnaie au monde peut contrebalancer les politiques monétaires destructrices qui érodent la richesse des citoyens. Notons également que Max Keiser conseille actuellement le président du Salvador sur les politiques d’adoption de Bitcoin.
BTC, la clé de la liberté financière
Selon de nombreux experts, les cryptomonnaies sont la solution ultime aux problèmes du système financier actuel. Bitcoin, la première et la plus grande crytomonnaie au monde, a vu le jour en janvier 2009, juste après la crise financière de 2007-2008.
Présenté par Satoshi Nakamoto dans un livre blanc publié en 2008, BTC est une monnaie numérique à offre limitée. Contrairement aux monnaies fiduciaires, BTC n’appartient à personne et ne dépend de personne. Il fonctionne plutôt sur un réseau mondial décentralisé en utilisant un logiciel open source.
Dès le début, la philosophie de Bitcoin tourne autour de la décentralisation, de la souveraineté individuelle et de la résistance à la censure. L’actif vise à autonomiser les individus en leur donnant davantage de contrôle sur leur argent. Le tout à l’abri des contraintes et des obstacles posés par les systèmes financiers centralisés.
Contrairement au système financier traditionnel, qui donne la priorité aux intérêts de l’État et des grandes institutions financières, Bitcoin met le pouvoir entre les mains des citoyens lambda. Il s’agit donc d’un outil d’inclusion et de liberté financière.
Bitcoin, une révolution inévitable
La résilience de Bitcoin a été mise à l’épreuve à maintes reprises. Malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin, BTC tient ses promesses et continue d’avancer à grands pas vers ses objectifs. Sa nature décentralisée, son immunité à la dépréciation et son potentiel de lutte contre la corruption en font une alternative parfaite au système traditionnel.
Bien sûr, la cryptomonnaie N°1 du marché n’est pas sans inconvénients. Mais tout compte fait, ses avantages l’emportent largement sur ses défauts.
Morale de l’histoire : Il est facile de critiquer Bitcoin, mais très difficile de l’imiter.
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Auteur : Fatima-Zahra Coundi
Source : fr.beincrypto.com